Observer loin de la pollution lumineuse

La Lune et les planètes s’imposent également face à un ciel éclairci. Pour les objets du ciel profond, se rendre à la campagne vaut la peine.

Tandis qu’il est également possible sans problèmes d’observer la Lune et les planètes en ville, un fond de ciel sombre est absolument nécessaire pour l’observation d’objets du ciel profond, d’amas d’étoiles, de galaxies et de nébuleuses gazeuses peu lumineux. Le nombre d’éclairages urbains, de skybeamers et d’éclairages de façades, qui n’a cessé d’augmenter ces dernières années, a conduit à ce qu’il n’y ait plus de bons endroits en Allemagne.

Malgré les conséquences écologiques dramatiques pour de nombreux animaux actifs la nuit, malgré l’appel à une réduction des gaz à effet de serre et à une diminution générale de la consommation d’énergie, on n’observe malheureusement pas, chez les politiciens, une volonté d’agir en ce qui concerne la pollution lumineuse. Ainsi, l’astronome amateur doit parcourir de longues distances pour trouver encore une petite place acceptable. Il y a encore des sites utilisables dans les Hautes-Pyrénées, les Hautes Alpes, le Triangle noir du Quercy et les parcs nationaux.. À l’automne cependant, par temps de brouillard au sol, des nuits correctes sont encore possibles, de façon isolée, dans les moyennes montagnes. Sous un ciel correct, vous pourrez voir avec votre télescope des objets dont vous aviez jusque-là pensé qu’ils étaient impossibles à atteindre. Parcourir de longues distances vaut donc la peine !

Pour observer les objets du ciel profond, il vous faut au minimum vous rendre dans une « zone verte ». Pour observer la Lune et les planètes, la pollution lumineuse n’est pas pertinente.

Vous trouverez une carte mieux décomposée à l’adresse suivante :

https://www.avex-asso.org/dossiers/wordpress/fr_FR/tutoriels-logiciels/archives-cartes-europeennes/cartes-speciales-astropho