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Le Celestron Origin utilisé pour la science

Richard Berry, bêta-testeur, a testé les possibilités du Celestron Origin – Intelligent Home Observatory pour la recherche scientifique. Découvrez comment il a utilisé ce télescope innovant pour examiner Beta Camelopardalis et en apprendre plus sur cette étoile variable !

Photometrie Celestron Origin Teaser

En tant que président de l’American Association of Variable Star Observers (AAVSO), je voulais voir si le Celestron Origin – Intelligent Home Observatory pouvait mesurer la magnitude des étoiles, mesure connue sous le nom de photométrie. Pour tester les capacités de l’Origin, mon choix se porta sur Beta Camelopardalis, étoile variable, qui effectue un cycle en 56 minutes seulement. Avec une magnitude de 13, cette étoile varie régulièrement d’une fraction de magnitude.

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Le 20 décembre 2023, après avoir photographié la nébuleuse du Voile et quelques autres objets du ciel profond, je saisis les coordonnées de Beta Camelopardalis (3h44m +63°44'). Après un autofocus rapide, je me mis à capturer des expositions de 10 secondes pendant 66 minutes. J’obtins 396 images de Beta Camelopardalis et de deux étoiles proches : une étoile dont la magnitude précise est connue, qui servira « d’étoile de comparaison », et une deuxième étoile, dont la magnitude précise est également connue et qui servira « d’étoile de contrôle ».

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J’ai utilisé le programme AIP4win, pour déterminer les magnitudes des étoiles. Dans le logiciel, j’ai dénommé les trois étoiles : Beta Camelopardalis, en tant qu’étoile variable et, pour les deux autres, « étoile de comparaison » et « étoile de contrôle ». J’ai alors laissé le programme lire la luminosité de chaque étoile dans les 396 images. Après avoir exporté les données dans Excel, j’ai enregistré la différence entre Beta Camelopardalis et l’étoile de comparaison (V-C1), ainsi que la différence entre l’étoile de contrôle et l’étoile de comparaison (C2-C1). Le diagramme montra un écart de 0,25 magnitude pour Beta Camelopardalis, tandis que l’étoile de comparaison ne présentait pas d’écart détectable.

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Le bruit aléatoire dans le graphique est dû à deux facteurs : d’une part, le nombre de photons des étoiles que le télescope atteint au cours d’une période donnée, selon le principe aléatoire, varie et, d’autre part, le scintillement (la turbulence atmosphérique, que nous voyons en tant que « scintillement » des étoiles), conduit à des variations aléatoires supplémentaires. Ces variations aléatoires sont parfaitement normales et à escompter lors d’observations astronomiques. J’ai ajouté une moyenne glissante et une courbe lissée aux données de Beta Camelopardalis, et une moyenne glissante aux données de l’étoile de contrôle. Ma courbe de lumière de 66 minutes montre un peu plus qu’un cycle complet de 56 minutes.

Jamais auparavant je n’avais créé une courbe de lumière moyennant aussi peu d’efforts. L’aptitude du Celestron Origin à centrer parfaitement l’étoile, à la suivre correctement pendant une heure et à enregistrer les données au format FITS, rendit l’enregistrement de données photométriques facile et efficace. En tant qu’astronome amateur de la vieille école, je me suis senti un peu bizarre en utilisant le Celestron Origin depuis la table de la salle à manger. Cependant, j’ai été très heureux d’avoir pu enregistrer des données scientifiques sans grand effort.

Le Celestron Origin – Livrable à partir du 01/12/2024 !

Deuxième publication avec l’aimable autorisation de Celestron Allemagne.